La semaine passée a été sanglante au Cachemire en Inde. En effet, sept personnes ont été assassinées par des groupes séparatistes islamistes. Les premières 5 victimes ont été froidement abattues entre le 3 et le 5 octobre 2021, à cause de leur appartenance religieuse. Les 2 derniers morts étaient une directrice et un enseignant d'une école publique sikh, abattus eux aussi parce qu'ils n'étaient pas « musulmans ».
Au total, 29 civils ont été abattus au Cachemire jusqu'à présent cette année, ont indiqué les autorités selon l'AFP (Agence France-Presse).
Les civils de plus en plus ciblés par les terroristes au Cachemire
L'Agence France-Presse a cité un responsable disant que les forces de sécurité ont arrêté près de 500 personnes au Jammu-et-Cachemire. Le but était d'enquêter sur la vague d'assassinats terroristes. Cette réaction s'est produite après le meurtre de sept civils au Cachemire, dans les communautés sikh et musulmane ces derniers jours.
Un officier supérieur de la police, qui a demandé à garder l'anonymat, a déclaré à l'Agence France-Presse que les détenus étaient soupçonnés d'avoir des liens avec des organisations terroristes.
Un autre reportage de NDTV sur la question a détaillé que de nombreux détenus seraient liés à l'organisation interdite Jamaat-e-Islami ou figuraient sur la liste des travailleurs au sol présumés (OGW). Un policier a déclaré à l'Agence France-Presse : « nous allons tout faire pour retrouver le meurtrier ».
Un officier supérieur du renseignement antiterroriste dépêché de New Delhi dirige l'enquête. Des responsables ont déclaré à l'Agence France-Presse que le Bureau national d'enquête a convoqué aujourd'hui 40 enseignants de la ville principale de Srinagar pour un interrogatoire.
Ces assassinats ont suscité la colère des dirigeants de l'opposition, qui ont critiqué le gouvernement pour ne pas avoir maîtrisé de telles attaques.
Qui sont les vrais responsables de ces attentats ?
Lashkar-e-Taiba a soutenu que le nouveau groupe terroriste du Cachemire » Le Front de résistance » est soupçonné d'être le principal groupe terroriste derrière les assassinats ciblés au Jammu-et-Cachemire.
Le Centre a tenu jeudi une réunion de haut niveau présidée par le ministre de l'Intérieur de l'Union, Amit Shah, dans son bureau de l'édifice du Nord.
Pendant ce temps, l'officier général commandant du corps chinois, le lieutenant-général DP Pandey, a condamné dimanche les meurtres sur le territoire, déclarant que certains éléments tentent de diviser la société sur des bases religieuses.
Il a ajouté que ces éléments sont jaloux des développements positifs qui ont eu lieu dans le pays et le territoire de l'Union au cours de la dernière année.
Des condamnations fermes
Jeudi, l'Inde avait fermement condamné les assassinats ciblés dans la région du Jammu-et-Cachemire, selon le quotidien Indien « Hindustan Times« . Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a montré son inquiétude concernant le terrorisme transfrontalier.
Depuis l'indépendance, l'Inde et le Pakistan se sont partagé le Cachemire. L'Inde accuse le Pakistan de vouloir se l'approprier en soutenant les séparatistes. Le gouvernement Pakistanais a toujours nié son implication dans de tels actes terroristes.
Suite à la croissance du nombre d'attaques contre les minorités au Cachemire, plusieurs personnes ont manifesté le vendredi 8 octobre à Srinagar et au Jammu. Les manifestants ont porté des slogans exigeant une condamnation ferme et rapide des auteurs des attentats du Cachemire.