Le label Datadock est avantageux à plusieurs titres. D'abord, il permet aux organismes formateurs de montrer la qualité de leurs prestations. Par ailleurs, les clients potentiels ont une certaine assurance par rapport au sérieux d'un centre de formation. De plus, les cours qui respectent les critères de qualité de Datadock peuvent être financés par le CPF. Pour qu'un organisme formateur soit datadocké, il convient de respecter plusieurs règles. Découvrez, dans la suite de cet article, les critères dictés par ce mécanisme.
Qu'est-ce que le Datadock ?
Ce système n'est autre qu'une base de données qui regroupe tous les organismes formateurs qui attestent d'avoir suivi un processus de contrôle de qualité. Ces centres de formation « datadockés » sont donc capables de répondre aux 21 indicateurs répartis sur 6 critères principaux. Cette manière de valider le sérieux de ces organismes a été définie dans le texte de loi émis au 1er janvier 2017. Ce dernier fait suite à la loi du 5 mars 2014. Pour les financeurs, le Datadock est aussi un outil efficace pour centraliser les informations relatives à tous les centres formateurs dans une même base.
Pour obtenir ce label, il suffit de remplir un formulaire en ligne avec toutes les informations nécessaires. Ces dernières permettent de mesurer le respect des critères de qualité.
Comment savoir si un organisme de formation est datadocké ?
Pour savoir si un centre formateur est référencé sur le système Datadock, il convient de regarder sur la liste officielle publiée sur la DIRECCTE. Si l'organisme recherché ne figure pas sur ce document, c'est qu'il ne respecte pas les indicateurs de qualité et qu'il n'est pas labélisé. En cas de doute, il est possible de le demander auprès d'un opérateur de compétences ou d'un autre financeur. Ces entités disposent aussi de la liste des formations datadockées.
Quels sont les critères de qualité à respecter pour être référencé Datadock ?
Pour faire partie de cette base de données, chaque organisme formateur doit, d'abord, se poser les bonnes questions puis mettre en place des processus solides. L'objectif est de respecter les 21 critères de qualité regroupés en six thèmes principaux. Dans cette section, on va passer ces indicateurs en revue pour mieux vous éclairer.
L’identification précise des objectifs de la formation et son adaptation au public formé
Pour respecter ce critère, l'organisme formateur doit proposer un programme de formation détaillé et des compétences visées bien définies. Par ailleurs, il doit décrire les modalités de personnalisation des cours et définir les prérequis d'une manière claire et précise. De plus, les objectifs des cursus d'apprentissage doivent être en cohérence avec les modalités pédagogiques. Le centre de formation doit aussi prouver sa capacité à décrire clairement les procédures d'admission et d'évaluation.
L’adaptation des dispositifs d’accueil, de suivi pédagogique et d’évaluation aux publics de stagiaires
Pour prouver son sérieux sur ces points, le centre en question est tenu de préciser les modalités d'accueil et d'accompagnement d'une manière concise. Ses locaux doivent être conformes aux normes et adaptés aux formations délivrées. Un processus d'évaluation continue doit être mis en place et décrit en détail. L'organisme formateur est également tenu de définir les procédures nécessaires pour contrôler l'assiduité des apprenants et des stagiaires pour chaque format pédagogique. Les outils d'évaluation des acquis sont aussi à détailler minutieusement.
L’adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement à l’offre de formation
La validation du respect de ce critère passe par une description des supports et des moyens mis à la disposition des stagiaires et des participants à la formation. Le centre doit être capable de présenter son équipe pédagogique et ses modalités d'intervention. L'objectif est de mettre en avant les moyens d'encadrement disponibles.
La qualification professionnelle et la formation continue des personnels chargés de formation
Pour prouver la qualité et l'importance de ses ressources humaines, l'organisme formateur doit constituer et mettre à jour une base qui recense les expériences et les qualifications des formateurs. Pour ce faire, il est possible, à titre d'exemple, d'attester de l'existence d'une cv-thèque des enseignants. Par ailleurs, il est nécessaire de prouver toutes les actions de formation continue assurées au profit des formateurs. La capacité du centre à produire des références est aussi à mesurer pour valider ce volet.
Les conditions d’information du public sur l’offre de formation, ses délais d’accès et les résultats obtenus
Dans cette partie de l'évaluation, il s'agit de mesurer la capacité de l'organisme formateur à communiquer sur son offre. En effet, il convient donc d'examiner les catalogues, les publicités, la politique tarifaire mais aussi les conditions de vente du centre. De plus, ce dernier doit se baser sur des indicateurs de performance tels que le taux de réussite dans les examens. Pour être labélisé Datadock, il faut aussi que l'organisme soit capable de signer des contrats avec des financeurs et de définir clairement sa cible et sa clientèle potentielle (B2B, B2C…).
La prise en compte des appréciations rendues par les stagiaires
Pour valider le sérieux des centres de formation, le système Datadock mesure leur aptitude à mettre en place un protocole d'évaluation. L'objectif est de recueillir les avis des stagiaires par rapport aux différents cours et formations. Ils doivent aussi mesurer l'impact des leurs actions auprès des entreprises. De plus, il est indispensable de mesurer leur capacité à partager les résultats des évaluations avec toutes les parties intervenantes dans le processus de formation : stagiaires, formateurs, financeurs…
