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COVID 19 : Un nouveau cluster en Lozère ?

Selon les chiffres de la Santé Publique en France, le département de Lozère, en Occitane, est le territoire qui présente le taux d'incidence le plus élevé du pays. Ce taux s'affole depuis quelques jours en augmentant de 269 % en une semaine. Mais qu'est ce qui explique cette flambée ?

Lozère : une situation pandémique alarmante

Alors que la pandémie de Covid-19 continue son recul dans les différents départements de la France, en Lozère, une grande dégradation de la situation a été relevée ces derniers jours. D'après les chiffres annoncés par Mathieu Pardell, directeur de la délégation départementale de la Lozère à l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie, le taux d'incidence est de 106,2 cas positifs au coronavirus pour 100 000 habitants, soit deux fois le seuil d'alerte. Il est à noter que la moyenne nationale est de 43 cas pour 100 000 habitants.

Ce qui est inquiétant aussi, c'est la vitesse de dégradation de la situation. En effet, ce taux n'était que de 28,8 cas pour 100 000 habitants le 6 octobre, soit une augmentation de 269 % en quelques jours. Après avoir assoupli les mesures, la Lozère, épargnée jusque-là par ce virus, rétropédale. Par conséquent, la préfecture a annoncé, lundi, que le port du masque est obligatoire dans les établissements recevant du public et concernés par le pass sanitaire. Le retour du masque à l'école est actuellement une option à l'étude.

Qu'est ce qui explique la flambée des chiffres ?

La détérioration de la situation pandémique en Lozère pourrait être expliquée, en partie, par une faible couverture vaccinale par rapport au niveau national (73 % des Français ont été vaccinés). En effet, moins de 67 % de la population dans le département est entrée dans un schéma vaccinal. On parle de première ou deuxième injection, voire piqûre de rappel.

La flambée du taux d'incidence peut également être expliquée par la détection de deux clusters dans les établissements scolaires du département. De plus, les chiffres de la Santé Publique relèvent une augmentation de plus de 500 % pour le taux d'incidence pour les 45/65 ans. Cette dernière n'est pas liée aux clusters.