Au mois de juin, la Chine a demandé aux banques de cesser de faciliter les transactions en cyber monnaie et a interdit l'exploitation minière de bitcoin.
Cette décision donne l'avantage aux États-Unis qui occupent maintenant la première place mondiale en cryptomonnaies. En effet, toutes les opérations en cryptodevise ont été déclarées comme illégales. À présent, la contribution chinoise dans l'exploitation minière mondiale de Bitcoin est proche de zéro. Cette décision a engendré une chute de 38 % de l'exploitation minière à l'échelle globale. Cela s’oppose aux chiffres réalisés en septembre 2019. À cette époque, la Chine monopolisait plus que les trois quarts de l'exploitation minière de Bitcoin.
Selon les chiffres publiés par le Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index (CBECI) , le minage de bitcoin est désormais majoritairement basé aux USA. Le pays est à la première place avec 35.4 %. C’est la nouvelle terre d’accueil du minage mondial. Nous retrouvons le Kazakhstan en seconde position avec 18.1 %. La Russie est en troisième position avec 11 %. Ils sont suivis par le Canada, 9,55 %, l'Irlande, 4,68 % et la Malaisie avec 4,59 %.
Que font les mineurs ?
Les mineurs gagnent de l'argent en créant de nouveaux Bitcoins. Or, cela exige une grande puissance de calcul qui est très énergivore. Ils examinent les transactions Bitcoin en échange d'une opportunité d'acquérir la monnaie numérique. Par conséquent, l’exploitation minière mondiale exige d'énormes quantités d'électricité. Cela a donc des répercussions notables sur les émissions mondiales de GES.
C’est d’ailleurs l’une des causes derrière la décision du gouvernement chinois. Les dégâts causés à l’environnement sont trop importants pour être négligés. La décision chinoise a donc changé l’ordre mondial. Cela a été très bénéfique pour les États-Unis. En effet, les activités de minage ont augmenté de 428 %. Ils s’imposent désormais à la première place mondiale. Cela a aussi bénéficié au Khazakstan. Ce pays a opté pour une position plus modérée.
En 2e position mondiale, il prévoit déjà des réglementations adaptées. En effet, certaines régions témoignent déjà d’une pression sur les niveaux d’électricité. Afin de rendre l’effervescence de la cryptographie du pays plus durable, des lois seront bientôt mises en place.
L'impact sur l'environnement
Actuellement, le bitcoin consomme 0.45 % de l’électricité mondiale. Suite au changement de la distribution géographique du minage de bitcoin, on ignore quelles seront les nouvelles sources d’énergie utilisées pour l’extraction des bitcoins. Il est possible de se tourner vers les combustibles fossiles ou les énergies renouvelables.
Par exemple, suite au ban chinois, les mineurs devront chercher des sources d’électricité moins coûteuses. Aux États-Unis, des investissements importants ont été faits pour accueillir les mineurs. Le pays a présenté une infrastructure idéale pour des leaders de la cryptomonnaie comme Antpool et Bitmain.
Auparavant, les deux opérateurs de cybermonnaies évoluaient en Chine. Aussi, le minage est concentré dans des régions où l’électricité est disponible à moindre coût. Nous citerons par exemple Washington.
Par contre, le Kazakhstan risque de faire face à des problèmes pour fournir des sources d’énergie suffisantes. En effet, 87 % de l'électricité du Kazakhstan est produite à partir de combustibles fossiles dont 70 % de charbon. L’impact environnemental de Bitcoin ne se limite pas aux émissions de gaz à effet de serre. Les statistiques récentes ont établi que milliers de tonnes de déchets électroniques résultent de l’exploitation minière des bitcoins. Cela est dû à la péremption rapide des ordinateurs utilisés.