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Des banques françaises complices de la colonisation en Palestine

Les colonies israéliennes sont illégitimes au regard du droit international défini par l’Organisation des Nations Unies (ONU). En vertu du Statut de Rome, leurs conservations entraînent la responsabilité pénale individuelle pour des faits de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Des investigations faites par une coalition de 26 ONG ont conduit au rapport « Don’t Buy It Intro ». Il a été découvert qu’entre 2018 et 2021, 672 institutions ont fait des investissements financiers auprès de 50 entreprises israéliennes. Ces entreprises sont des acteurs économiques dans le développement de ces colonies israéliennes sur le territoire palestinien.

L’implication de Banques Françaises

Parmi ces institutions financières se trouvent des banques françaises. Elles participent à l'essor des colonies en leur donnant le souffle économique nécessaire à leur développement. Leur collaboration se fait à travers des investissements financiers et des prêts bancaires pour le compte d’entreprises israéliennes participant directement à l’expansion des colonies.

Les banques impliquées sont la BNP, le Crédit Agricole, la Société Générale et AXA. Pourtant, elles se sont engagées à suivre les lois et les engagements internationaux et ont adhéré au respect des droits humains. Sur le terrain, c’est tout autre chose, ces grands organismes financiers persévèrent à soutenir des sociétés israéliennes impliquées sur le territoire palestinien occupé.

Les risques encourus

Plusieurs entités financières se sont d’ores et déjà désengagées de ces sociétés israéliennes. Quant aux banques françaises impliquées, elles s’entêtent à les aider et à les soutenir. Elles continuent de ce fait à être complices de ces colonies hors la loi.

La position du gouvernement Français sur les colonies

La responsabilité du gouvernement Français est aussi visée dans ce rapport. La France adhère à la ligne directrice européenne qui différencie le territoire Israélien des colonies illégitimes. Le gouvernement a alerté les sociétés françaises opérant avec Israël afin qu'elles soient vigilantes et n’opèrent pas en territoire palestinien occupé. Ils leur ont notifié tous les risques encourus tant juridiques que financiers.

Par ailleurs, le Parlement vient d’approuver une loi sur le devoir de vigilance. Les entreprises mères (donneuses d'ordre) sont tenues d’éditer un plan de vigilance afin de reconnaître et d’éviter toutes les menaces possibles sur leurs activités. Elles se doivent d’être toujours en alerte afin de ne pas être complices des crimes sur les droits humains et sur l’environnement.

L’État Français, en fermant les yeux sur les dépassements de ses établissements financiers impliqués, cautionne indirectement la colonisation. Son rôle est de contraindre ces banques à stopper immédiatement leurs appuis au développement de ces colonies. Elles éviteront ainsi des liaisons dangereuses avec ces entreprises hors la loi.

Les enjeux derrière ces financements

Les sociétés israéliennes impliquées profitent directement de la colonisation illégale en Palestine. Leurs affaires se font sur des terres qui ont été usurpées et/ou saisies (avec la force parfois) à leurs propriétaires.

Elles profitent donc de biens, d’infrastructures et d’avantages subtilisés aux Palestiniens. Ce qui constitue un traitement inégal contraire aux droits de l’homme. Leur présence sur ces colonies leur est strictement interdite. Toutes les commodités liées à ces territoires sont détournées au profit exclusif des colons israéliens au détriment de tout droit international. Sans compter la violence des usurpateurs à l’encontre de ces Palestiniens pourtant légitimes sur ce territoire.

Les colonies ne sont pas que quelques habitats isolés mais plutôt des villes modernes avec toutes les commodités. Elles sont ainsi de nouvelles cités construites pour durer dans le temps.

Les banques incriminées dans ces investissements ne font pas que financer des entreprises israéliennes. Elles donnent indirectement un appui politique à ces activités illégales qui constituent des crimes contre l’humanité. En étant complices de ces expropriations illégitimes et de ces colonies sauvages, ces banques ternissent leur réputation. Elles mettent à mal aussi la politique Française voir Européenne dans cette région.