Le marketing digital abrite de nombreux concepts primordiaux comme le growth hacking, la segmentation fine ou la personnalisation par exemple… Mais il est fréquent qu’un geste simple, parfois négligé puisse tout changer : la vérification de la qualité de sa base de données. Une simple donnée erronée, un email invalide ou un contact inactif et c’est la performance globale de la campagne qui peut en pâtir. On vous en dit plus.
La vérification de sa data : un réflexe incontournable
Vérifier sa data, c’est avant tout s’assurer que l’envoi de sa campagne soit valable. Imaginez adresser une campagne à 10 000 adresses, alors que 15% d’entre elles sont invalides ou obsolètes. Vous générez alors de rebonds, détériorant votre réputation d’expéditeur et impactant votre délivrabilité future.
La répétition de ces incidents conduit les fournisseurs de messagerie à vous identifier comme un expéditeur à risque et vos mails, aussi légitimes soient-ils, finiront en spam.
En outre, une adresse inactive n’ouvrira jamais, ne cliquera pas, ce sont comme des contacts « morts ». En vous adressant à des contacts de ce type, vous dépensez vainement du temps, des efforts et des ressources. A l’inverse, une base nettoyée, débordant de contacts actifs, maximise le taux d’ouverture, de clic et donc votre retour sur investissement.
Processus de vérification : comment faire ?
Nettoyer une base c’est bien plus qu’une petite recherche des adresses mal orthographiées. Une vérification minutieuse implique différentes étapes techniques, sans aucun envoi de message. Et dans ce domaine, les outils spécialisés ont toute leur place.
Un outil de vérification commence par analyser la syntaxe de l’adresse, avant de s’assurer que le domaine possède des enregistrements DNS et des serveurs MX et en dernier lieu, d’effectuer une connexion au serveur SMTP pour garantir que l’adresse est bien acceptée. Les outils les plus avancés vont jusqu’à la détection des adresses jetables, des alias, des domaines catch-all, des adresses de rôle (info@, contact@ …) et des boîtes pleines par exemple.
A ce titre, Captain Verify par exemple offre un service complet de vérification de liste d’email qui ne se contente pas d’un simple contrôle syntaxique. Il suit un processus multi-étapes qui différencie les adresses selon qu’elles sont « valides », « invalides », « risquées » ou « inconnues ». Lorsque l’entreprise dispose d’un flux de collecte d’email en continu, l’outil propose une API pour valider en temps réel les adresses ajoutées à une base.
Le plus souvent, la démarche est rythmée en trois phases :
- Importation du fichier (TXT/CSV) ;
- Mise en route de la vérification, c’est une étape qui requiert quelques minutes ;
- Téléchargement des résultats, le logiciel vous adresse un tableau précis, avec un classement par statut, afin de décider ce qui doit être retiré ou conservé.
Les bénéfices immédiats pour la performance
Les bénéfices sont multiples :
- Amélioration de la délivrabilité : diminution des rebonds, maximisation de la réputation d’expéditeur ;
- Gain d’engagement : les messages touchent des personnes actives, susceptibles d’ouvrir, de cliquer et de convertir ;
- Optimisation des coûts : pas de mobilisation de ressources pour des envois inutiles ;
- Efficacité dans les actions marketing : les segmentations, les scores et les ciblages sont basés sur des données fiables.
Pour les marketeurs, les agences ou les entreprises de toutes tailles, un processus régulier de nettoyage est un geste simple à fort impact, qui assure une « bonne hygiène digitale », un investissement minime pour les bénéfices qui en résultent.
Avant chaque campagne majeure, ou avant chaque importation de contact interrogez-vous sur la qualité de la data. Vérifier sa base est un réflexe qui peut faire d’une campagne moyenne un vrai succès.
